Didier Babin (CIRAD)

Qu’on le veuille ou qu’on le redoute, la dépendance de nos économies et de nos sociétés vis-à-vis de la Nature se révèle encore très importante. La notion utilitariste de « services écosystémiques », popularisée par l’évaluation des écosystèmes du millénaire en 2005 et renforcée par d’autres initiatives internationales modifie notre regard et celui des décideurs. Les statistiques économiques et sociales commencent à mieux appréhender l’importance des « valeurs » des services écosystémiques. Mais peut-on donner une valeur ou un prix à la Nature ? N’y a-t-il pas des limites méthodologiques ou éthiques ? Monétariser, est-ce la solution ou une impasse ? Quelles autres pistes se font jour ?

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